Le château de Biron est un des innombrables châteaux du Périgord. Il est installé sur une butte rocheuse qui surplombe le village du même nom. Ses premières pierres auraient été posées aux alentours de l’an mil. Il a été remanié à plusieurs reprises au cours des siècles, ce qui explique son architecture juxtaposant des styles différents. Il a été le siège d’une des quatre baronnies du Périgord.
Le château de Biron a été classé aux monuments historiques en 1928 et les jardins et le parc en 1992. Il a été racheté par le Conseil départemental en 1978 et fait l’objet depuis d’importantes phases de restauration pour le valoriser sur le plan touristique et culturel.
Outre son château (voir l’article), Hautefort possède un musée d’histoire de la médecine installé dans un ancien hôpital.
Ce musée propose des expositions permanentes sur différents aspects de la médecine à travers les âges, et des expositions temporaires (Louis Pasteur, artiste et visionnaire à la période de rédaction de cet article).
Le titre de cet article est peut-être un peu excessif, mais il traduit bien la première impression que l’on a en découvrant le château d’Hautefort.
Hautefort constitue un site remarquable du Périgord vert qui inscrit la majesté de son architecture dans un environnement naturel exceptionnel. C’est un lieu chargé d’histoire, préservé et restauré par ses différents propriétaires depuis plus d’un millénaire. A travers les vicissitudes de son histoire, il est le fruit de l’engagement sans faille d’une famille.
Le château est positionné sur une haute terrasse est bordée par des glacis abrupts qui domine le village.
J’ai déjà eu l’occasion de publier sur ce site des photos aériennes prises depuis une montgolfière (voir l’article). Cet article dévoile quelques photos prises lors d’un vol d’initiation en ULM.
Côté confort de prise de vue, les différences entre les deux approches de la photo aérienne sont significatives :
le confort: dans un ULM, la place est comptée et il ne faut pas trop envisager de trimballer un 400mm. Mon zoom 70-200 était déjà un peu gros pour la place disponible
la vitre : en montgolfière, on photographie à l’air libre, en ULM, on a une vitre en plexiglas, et il est quasiment impossible de se mettre perpendiculaire à celle-ci faute de place. Heureusement, le plexiglas crée moins de reflets que le verre, mais il est aussi moins transparent
la stabilité : outre les problèmes que posent les turbulences sur l’estomac du photographe, la stabilité en ULM est particulièrement précaire et il faut adapter les paramètres de prise de vue en conséquence.
Par contre, en ULM, avec un pilote coopératif et compréhensif comme l’a été le mien lors de ce vol, il est possible de tourner autour du sujet et de le voir sous différents angles et lumières.
La filature de Belvès (en réalité installée dans le village de Monplaisant) est une ancienne filature créée au début du XXè siècle, modernisé vers 1950, dont l’activité s’est arrêtée en 1990. Elle devenue un centre d’interprétation de la laine.
Une filature est une usine qui transforme une matière textile (laine ici) en fils utilisés pour le tissage.
La filature de Blevès est située dans un ancien moulin de la vallée de la Nauze. Son impressionnante salle des machines, dont certaines fonctionnent encore, montre l’ingéniosité des ingénieurs et techniciens qui les ont conçues et entretenues pendant des décennies.
La filature de Belvès témoigne de la richesse du patrimoine industriel du Périgord (voir aussi sur ce blog l’article et les photos sur la papèterie de Vaux). Mondialement réputées pour leurs tapisseries, les ateliers d’Aubusson se sont toujours approvisionnés à la filature de Belvès pour alimenter leurs chaînes et leurs trames d’un fil d’une grande qualité.
Lors de l’arrêt de son activité, la collectivité territoriale « Entre Naude et Bessède » a décidé de sauvegarder le site en s’en portant acquéreur. En confiant l’animation de la filature à l’association Au fil du temps, les élus pérennisent l’existence du site en en faisant un lieu culturel. Depuis, le grand public peut y découvrir une des activités ancrées historiquement dans le patrimoine industriel de la Dordogne.