Après Paris et les carrières de lumières des Baux-de-Provence (voir l’article), l’exposition «Tintin, l’aventure immersive» a été hébergée aux bassins des lumières de Bordeaux, lieu d’exposition géré par CultureEspace.
Depuis la première édition de Tintin au pays des Soviets en 1929 jusqu’aux albums les plus récents, « Tintin, l’aventure immersive » rappelle la plupart des aventures de ce grand voyageur de la bande dessinée, dont les péripéties autour du monde font partie intégrante de la culture populaire depuis bientôt 100 ans.
Les bassins de lumière, un lieu d’exposition unique
Les bassins de lumière de Bordeaux sont le plus grand centre consacré à l’art numérique du monde.
Ils occupent 4 gigantesques bassins et des locaux annexes (Cube et Citerne) de la base sousmarine.
Y sont présentées des expositions numériques immersives dédiées à de grands artistes ou créateurs.
Les expositions sont projetées sur les immenses parois des bassins et se reflètent dans l’eau. De vastes plateformes et passerelles permettent aux visiteurs de circuler au sein même des projections en totale immersion.
L’exposition TINTIN
L’exposition évoque quelques aventures de Tintin, Objectif Lune et On a marché sur la Lune, Tintin en Amérique, ….
Elle présente également les personnages qui accompagnent Tintin dans la plupart de ses aventures, Milou, bien sûr, mais aussi le capitaine Haddock, les Dupont et Dupond, le professeur Tournesol, et ceux qui n’apparaissent que dans certains albums, comme la Castafiore et bien d’autres.
Les projections des aventures de Tintin se font simultanément sur les 4 murs des salles et se reflètent dans l’eau des bassins, ce qui rend l’exposition réellement immersive.
Les prochaines expositions
Elles seront consacrées en alternance tout au long de 2024 aux maîtres hollandais, de Vermeer à Van Gogh, à Mondrian, l’architecte des couleurs, et à 2 créations contemporaines, Foreign Nature et Kaze, Tales of the Wind.
Conditions de prises de vue et de traitement des images
Les images ont été prises au format Raw avec un Fuji XT4 (capteur stabilisé) avec un zoom de focale 24/80 (équivalent 24×36) F4. Les salles sont très obscures, uniquement éclairées par les projections sur les murs en béton. Les réglages utilisés sont donc la pleine ouverture, une sensibilité de 12800 ISO et une vitesse résultante variant de 1/5è à 1/20è de seconde.
Le traitement des fichiers RAW a été réalisé dans Darktable avec les fonctions suivantes : correction des objectifs, suppression du bruit, contraste local, saturation et brillance.
Voir toutes les photos