En ces temps de confinement au cours desquels les voyages sont impossibles, il n’est pas simple de renouveler son stock de photo pour alimenter son blog. Aussi faut-il se plonger dans ses archives pour rechercher des images qui n’auraient pas été exploitées. Il a fallu remonter à 1999 pour retrouver les images de cet album qui ont été prises sur le site gréco-romain d’Ampurias, près de L’Escala en Espagne (image 1).
Ces photos ont été prises à l’époque avec un Minolta-Konica Dimage A2 (image 2), équipé d’un capteur de 8 millions de pixels. A voir la qualité technique des images obtenues à l’époque avec ce matériel, on peut vraiment se demander si la course aux pixels est vraiment raisonnable, question que posait d’ailleurs cet article. Certes les capteurs se sont améliorés et la dynamique des images est meilleure avec les APN d’aujourd’hui, mais à quoi servent 30 ou 40 millions de pixels quand on regarde les photos sur un écran qui n’en accepte au maximum que 2 millions ?
Au delà de ces considérations techniques, le site d’Ampurias a été particulièrement bien mis en valeur et mérite vraiment la visite si on passe sur la Costa Brava. Malheureusement, ce n’est certainement pas pour tout de suite, alors profitez de ces quelques images.
Le site d’Ampurias, une ville antique gréco-romaine
La cité grecque a été fondée vers -600 av.JC par des colons phocéens. Elle sera ensuite occupée par les romains qui la développeront. La ville romaine atteint son apogée aux 1er et IIè siècle. Elle est détruite vers la fin du IIIè siècle par une invasion wisigothe. Plus tard, des moines fondèrent un monastère sur le site, devenu l’actuel musée.
Le site archéologique s’étend sur plusieurs hectares en bord de mer. Sur la côte elle même subsistent les ruines d’une jetée qui fermait l’ancien port.
De la cité grecque (Néapolis) ne restent que des pans de mur qui permettent seulement de juger de la taille de la ville et de son organisation générale.
La citée romaine quant à elle a été aménagée sur un plateau qui domine le port et la cité grecque. Elle était entourée d’un rempart dont il subsiste des ruines suffisamment bien conservées pour en imaginer la taille à l’époque. Mieux conservés, ses espaces et bâtiments donnent une idée plus précise de ce qu’à dû être cette cité. Il subsiste notamment dans les ruines de villas (Image 3) de magnifiques mosaïques décorant les sols.
Un musée présentant des objets, sculptures et mosaïques découverts au cours des 100 ans de fouilles du site a été installé dans un bâtiment de l’ancien couvent construit par des moines au moyen-âge.
Il est toujours chez nous le fameux Konica Minolta Dimage A2 🙂