Pour la 2ème année consécutive (2016-2017) j’ai mis en place un élevage d’escargots dont les principaux résultats sont donnés dans les posts ci-après (classés par ordre chronologique inverse).
08/09 La saison escargots est terminée… enfin, presque !
Ces fichus escargots ont été stimulés par la météo et se sont reproduits à qui mieux mieux. Malgré le retrait hebdomadaire des escargots devenus adultes, nombreux sont ceux qui ont réussi à s’accoupler et à pondre, et les parcs se sont repeuplés à la vitesse grand V (photo 1). Et certains de ces premiers envahisseurs sont déjà gros comme l’ongle du pouce, soit environ un poids de 1g (photo 2). Avec un peu de chance si la météo est favorable, ceux-ci pourraient arriver au stade adulte avant l’hiver.
A part cet événement, la production 2017 est effectivement terminée et se solde par les chiffres suivants (graphique 1):
- production : 87,4 kg
- nombre total d’escargots produits : 10200
- production de caviar d’escargots : 300g
Des résultats zootechniques corrects
Les résultats de l’élevage sont tout à fait corrects et meilleurs que ceux de la saison 1.
Croissance
Tous les escargots ont atteint la taille adulte en 6 mois à partir des premières éclosions (258 jours du réveil des reproducteurs à la sortie du dernier escargot adulte). Toutefois, le poids moyen est passé de 10g en moyenne pour les premiers escargots sortis en juin à 5 g pour les derniers début septembre. Le maintien en activité (via les arrosages) des escargots en période de forte chaleur les amène plus rapidement à maturité avant qu’ils n’aient terminé leur développement. Ce phénomène est connu des héliciculteurs. Et forcément sur une population de reproducteurs assez hétérogène au départ, tous les individus n’ont pas le même potentiel de croissance.
Taux de réussite
Environ 14500 juvéniles ont été produits à partir de 182 pontes (environ 77 juvéniles par ponte). 12000 ont été sortis en parcs extérieurs, soit un taux de survie de la phase juvénile de 82%. Compte tenu du mode d’incubation des œufs (dans le substrat de ponte) le nombre d’œufs initial n’est pas connu. Le taux de survie de la phase de grossissement se situe lui à 85% et le taux de survie sur toute la phase d’élevage à 72% (66% en 2016).
Transformation alimentaire
125 kg d’aliment ont été utilisés (100kg d’aliment pondeuse, 20 kg de carbonate de calcium et 5 l d’huile de tournesol). Le coefficient de transformation alimentaire se situe donc à 1,43kg d’aliment par kg d’escargots produit. Ce résultat est tout à fait convenable. Il amène le coût de l’alimentation à 1,85€/kg d’escargots produit (prix de revient de l’aliment : 1,3€/kg).
Bilan économique
Même s’il s’agit d’un élevage amateur, et non d’une activité économique, il n’est pas inutile de chiffrer le coût de ce hobby.
Le prix de revient des escargots, tous postes confondus, hors bien sûr le coût du travail, se situe à 10,20€ par kg ou 8,75€ par 100 escargots. le graphique 2 montre la décomposition de ce coût. L’énergie est le poste le plus élevé. Si la partie de l’énergie consacrée à l’arrosage et à l’éclairage est négligeable, la part du chauffage pendant la phase d’écloserie est conséquente. Cette phase se faisant à contre saison, elle a un coût énergétique élevé (maintien de la température à 20°C pendant 16h de « jour » et à 17°C pendant les 8 heures de « nuit »).
L’écloserie étant mitoyenne d’une serre, un dispositif sera mis en place la saison prochaine pour utiliser les calories produites par la serre pour tenter de diminuer le coût énergétique (injection de l’air de la serre pilotée par un thermostat).
Les équipements ont consisté dans le réaménagement de l’écloserie et l’aménagement de nouveaux parc extérieurs.
Temps passé
De la même manière, il n’est pas inutile de chiffrer le temps passé. Hors aménagements, le temps passé est d’environ 310h (soit en moyenne 1h20 par jour) sur toute la période d’élevage (258 jours). Il se décompose de la manière suivante :
Phase écloserie : 227h
- Nourrissage, pose et retrait des pots de ponte : 1h/jour
- Nettoyage 1/2 h par semaine pour les reproducteurs puis 2h/semaine en phase d’élevage des juvéniles
- Contrôles de croissance, comptages, récupération des juvéniles à l’éclosion, sorties : 3h/semaine à partir du début des éclosions
Phase grossissement : 82h
- Nourrissage : 2h/semaine
- Tri des adultes : 3h par semaine à partir de début juin
Production de caviar
Une petit production de « caviar » d’escargot a été tentée en fin de période de reproduction. 300 g d’œufs ont été obtenus à partir d’une centaine de pontes. Plusieurs recettes ont été expérimentées et le résultat testé par un panel de dégustateurs expérimentés (!) . Une recette (secrète) a été finalement retenue. Elle donne un produit très apprécié et qui semble très bien se conserver (au moins 2 mois).
Parallèlement, un moyen de récupérer facilement les pontes a été testé avec succès. Compte tenu de ces éléments favorables, cette production sera développée la saison prochaine (400 reproducteurs ont été réservés à cet effet, soit un potentiel de production dépassant le kg).
Utilisation des escargots produits
Compte tenu de la courte saison de production, tous les escargots n’ont pas encore été consommés. Une partie a été mise en conserve au naturel, une autre partie congelée, 1800 ont été vendus et une partie consommée en famille et entre amis. A cette fin, plusieurs nouvelles recettes ont été expérimentées, en entrée ou en plat principal. Toutes ont été appréciées :
- poêlée d’escargots aux morilles
- gratin d’escargots au bleu et petits légumes
- recette personnelle d’escargots aux champignons séchés, à la tomate (du jardin) et au jambon pata negra (variante avec poitrine de porc séchée)
Conclusion
La 2ème saison de production confirme la faisabilité technique d’un élevage amateur d’escargots petits gris. Si l’investissement de départ est peu élevé sous réserve qu’on soit un peu bricoleur, le coût de l’élevage est loin d’être négligeable, du moins dans le cadre d’un choix technique visant à produire la totalité des escargots dans l’année, donc avec une phase de reproduction à contre saison. Un autre choix consisterait à assurer la reproduction dans des conditions naturelles à partir de la fin du printemps, mais elle suppose un hivernage contraignant en chambre froide des escargots qui ne seraient pas devenus adultes avant l’hiver et des installations d’élevage extérieures plus étendues (maintien de 2 générations simultanées). La production de caviar d’escargot peut être conduite en parallèle de l’élevage en période hivernale et elle est de nature à renforcer un peu plus l’intérêt de cette activité.
09/08 Bilan de la production d’escargots au 09 août
La production d’escargots bordés (adultes) 2017 est, en nombre à cette date, de 8680, soit près de 80% de la production escomptée (par rapport au nombre de juvéniles sortis en parc extérieur, donc sans tenir compte de la mortalité éventuelle). Ce résultat est bien meilleur que pour la saison précédente où, à la même date, seulement 40% des escargots étaient bordés. De plus, le taux de malformation de la coquille est voisin de 0 alors que l’année dernière il dépassait 50%. Cette amélioration des résultats est due :
- à une meilleure gestion de la phase de reproduction, avec une meilleure synchronisation des pontes et donc une population plus homogène en termes de croissance
- à des conditions climatiques plus favorable alternant épisode chauds et pluvieux
- à une meilleure alimentation, notamment par rapport à la coquille (apports de calcium mieux maîtrisés.
782 escargots conservés comme reproducteurs
300 escargots ont été sélectionnés comme reproducteurs (sur la taille et la conformation de la coquille) et mis en frigo le 25/06. Les conditions d’hibernation sont : 7-9°C, humidité ambiante. Le frigo a été placé sous thermostat régulateur de température pour mieux maîtriser la température.
160 (12/07) puis 103 (19/07) escargots ont été placés en conditions d’estivation (en local à température ambiante sans humidification). Enfin 129 escargots issus de la reproduction d’individus sauvages vont rejoindre les premiers reproducteurs en frigo dans le courant de la semaine. Ils serviront à maintenir un niveau de diversité génétique suffisant.
Le nombre élevé de reproducteurs conservés par rapport au besoin (300) se justifie par la perspective d’une production de caviar d’escargots plus importante la saison prochaine.
Une coquille déroulée
Un individu à coquille déroulée a été découvert dans un des parcs. Cette anomalie de formation de la coquille porte de nom de « subcornucopiae ». Elle serait d’origine génétique (voir cette information).
Malgré cette malformation, cet escargot semblait en pleine forme.
26/06 Escargots : la récolte bat son plein
La chaleur aidant (quoiqu’au bout de quelques jours à plus de 35°C ils semblaient manger moins), la croissance des escargots s’est poursuivie à un rythme effréné et, comme le montre le graphique ci-joint, plus d’1/4 de la population est déjà parvenu au stade adulte.
Les grailloux cagouilles ont donc commencé et un tiroir du congélateur est déjà presque plein. Je vais me lancer dans la conserve !
Un premier lot de 300 reproducteurs a été placé au frigo (à usage spécifique !) en phase d’hivernage (température de 7-8°C et photopériode de 8h). Ils vont trouver le temps long jusqu’à la mise en reproduction en fin d’année.
07/06 Escargots, déjà les premiers adultes
Près de 300 escargots adultes (bordés) ont été retirés des parcs le 6/06 (poids moyen de 10g). Le poids moyen des 6 parcs avant sortie des escargots bordés varie de 3,1 g pour le parc 6 (sortis 15/05 à 1,4g) à 6,4g pour le parc 1 (sortis le 24/04 entre 1,3 et 2,3g).
La biomasse totale est approximativement de 53kg.
Les escargots ont consommé à cette date 50kg d’aliment pondeuses, 10kg de carbonate de calcium et 3 l d’huile de tournesol.
Le coefficient de transformation alimentaire est donc de l’ordre de 1,2 kg d’aliment (tous composants confondus) pour 1kg d’escargots.
La mortalité semble être faible (quelques individus de petite taille par parc).
05/05 Escargots, le grossissement en parcs extérieurs a démarré
Une sortie en parc précoce
La sortie des escargots a l’extérieur a dû être anticipé car la charge dans l’écloserie devenait trop importante. La précocité et le regroupement des pontes et une croissance exceptionnelle (de 8 à 20% jour suivant les lots) ont provoqué un embouteillage monstre dans les boites de pré-grossissement (jusqu’à 1,1 kg dans une boite de l23xL50xh10 cm, soit près de 10kg/m2.
Une première série de 4750 escargots de 1,2 à 1,8 g a été sortie à l’extérieur le 10 avril, , puis une deuxième séries de 4680 de 1,6 à 2,3 g le 24 juin.
En 2016, les escargots avaient été sortis les 3 et 4 mai avec un poids moyen qui allait de 0,4 à 2,1 g . 3 nouveaux parcs de 2m2 ont été ajoutés.
Des conditions météo limite
Il a gelé à plusieurs reprises sur la période et que les grilles des parcs ont été couvertes de glace plusieurs matins. ces aléas climatiques semblent ne pas avoir eu de conséquence apparente : pas de mortalité, mais seulement un comportement alimentaire atténué (mais les escargots ont quand même continué à manger, ce qui est assez étonnant).. Depuis une semaine, les escargots mangent comme des goinfres (3 kg d’aliment sec par semaine).
Des résultats tout à fait corrects
1400 escargots issus d’une série de pontes tardives restent à sortir. Au total, ce sont un peu plus de 10000 escargots (6300 en 2016) qui auront été sortis d’écloserie, soit un taux de réussite par rapport au nombre d’œufs pondus de 88,8% (69% en 2016)
12/03 Escargots saison 2 : ça pousse …
… et en silence en plus, gros avantage des escargots, par rapport aux grenouilles par exemple (élevage dans la piscine naturelle d’à côté ) …
12000 juvéniles en élevage
Un peu plus de 12000 escargots sont nés des 157 premières pontes (soit 74 escargots par ponte en moyenne). Ils sont élevés dans des boites (photos 1) placées sur un feutre humide qui crée les conditions favorables à leur développement, avec une charge de 1000 escargots par boite au départ. Il suffit de les regarder manger la nuit (photo 1) pour vérifier que cet environnement leur convient. Il reste encore 43 pontes en incubation, soit potentiellement 3300 escargots encore à venir
Des installations d’élevage étendues
Pour faire face à cet afflux (d’autant que le poids des animaux double chaque semaine), les installations d’élevage intérieur (photo 2) ont été étendues, avec 7 boites supplémentaires, 3 sur les racks de ponte et 4 à l’emplacement précédemment occupé par les boites à reproducteurs (passés dans un hamac pour poursuivre les pontes (voir plus loin).
Les installations extérieure sont également en cours d’extension par 3 parcs supplémentaires par rapport aux 4 existants.
16/02 Escargots saison 2 : les éclosions ont démarré
Les premiers escargots de l’année sont nés
Les premiers escargots issus des pontes du 26 janvier sont nés (photo1).
Environ 1800 escargots ont émergé en 3 jours. Il est vrai que le jour qui a suivi la pose des pots de pontes, 25 pontes ont été enregistrées. Inutile de vous dire que je ne chôme pas le matin depuis 3 jours !
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
L’amélioration des résultats de pontes est confirmée
L’amélioration des résultats de ponte par rapport à 2016 est vraiment spectaculaire.
182 pontes (Photo 2) ont été déjà engrangées, contre 32 l’année dernière à la même date (Image 1, les flèches indiquent la date de pose des pots de ponte).
Les portoirs d’incubation sont saturés (photo 3), et les pontes de la semaine ont été extraites des pots pour être incubées en boites de pétri (photo 4).
Les pontes des 3 derniers jours ont même été utilisées pour faire du caviar d’escargot ! Plusieurs technique de salage ont été utilisées sur environ 100g d’œufs. Résultats de la dégustation au prochain numéro !
27/01 Saison escargots 2017- déjà des résultats intéressants
Comme je l’ai dit dans l’article précédent, la saison d’élevage d’escargots 2017 a démarré le 22 décembre 2016. Les installations de l’écloserie ont, au vu de l’expérience 2016, été réaménagées.
Un élevage des reproducteurs mieux contrôlé
En 2016, l’élevage des reproducteur et la phase de reproduction se sont déroulées dans des « hamacs » d’assez grande taille. Compte tenu de la rusticité du local et du chauffage, il a été assez difficile de maintenir des conditions d’ambiance, notamment d’humidité, parfaitement adaptées. Cette saison, les reproducteurs ont donc été placés dans des caisses fabriquées en polystyrène extrudé (photo 1) posées sur des tapis humidifiés en permanence. L’hygrométrie est maintenue entre 80% le jour et 90% la nuit (grâce de la baisse de température). Il est également possible d’élever 3 lots différents (un est réparti en 2 boites). Au vu des premiers résultats (voir plus loin) le confort des escargots semble bien meilleur. Seule contrainte, le nettoyage, car les excréments restent sur le tapis au lieu de tomber par terre à travers le grillage du fond des hamacs.
Une nurserie refondue
En 2016, les boites d’élevage des juvéniles étaient posées sur des étagères en plastique d’une dimension quasi identique aux boites. Leur manipulation s’est révélée assez délicate. En effet les jeunes escargots restent actifs le jour, et ils avaient une fâcheuse tendance a prendre la poudre d’escampette que la manipulation des boites dans un espace contraint ne permettait pas de bien contrôler, d’où des fuites et des escargots écrasés. Cette année, les étagères sont mieux dimensionnées et la manipulation des boites sera plus aisé (au fond de la photo 2).
Des conditions d’incubation des œufs revues
En 2016, deux techniques d’incubation ont été testées :
– une méthode naturelle, dans les pots de ponte jusqu’à l’éclosion
– en boites de pétri après prélèvement des œufs dans les pots de ponte.
Cette saison, seule la première méthode sera maintenue. En effet, la 2ème s’est révélée contraignante au niveau du prélèvement et du nettoyage des œufs, et le démarrage des jeunes a semblé plus délicat. Les jeunes issus d’œufs incubés en pot de ponte pesaient quasiment 1/3 de plus que ceux issus des boîtes de Pétri car ils commencent à s’alimenter avant d’émerger (débris végétaux du terreau vraisemblablement). Par contre cette méthode exige plus de place, d’où l’aménagement spécifique réalisé dans la partie nursery (à gauche sur la photo 2).
Des premiers résultats particulièrement encourageants
Les accouplements ont démarré le 5 janvier (le 9/01 en 2016) et se sont poursuivis à un rythme beaucoup plus élevé qu’en 2016. Le 23/01, jour de la pose des pots de pontes, le nombre d’accouplements était de 48, soit très exactement le double que le même jour en 2016.
Mais c’est au niveau de la ponte que les résultats sont les plus spectaculaires. Les premiers pots de ponte ont été posés le 23/01 (14/01 en 2016), sur la base de 4 par boite (photo 3).
Dès le lendemain, 25 pontes étaient en cours dans 12 pots alors qu’en 2016, une seule ponte était intervenue à la même date. Et les pontes se poursuivent à un rythme soutenu : 9 le 25, 13 le 26, 9 le 27 (soit 55 pontes pour une seule en 2016 à la même date). Avantage de ce rythme de ponte : les lots de jeunes seront plus homogènes et donc plus facile à conduire.
Les premiers pots de pontes ont dû être isolés ( photo 4) tant la densité des escargots en ponte dans chacun était élevée (jusqu’à 5 dans un seul pot). En effet, quand il y a trop d’escargots dans un pot de ponte, ils ont tendance à remuer les œufs du voisin, voire à les remonter à la surface en creusant leur trou de ponte.
Autre résultat intéressant, mais difficile a interpréter : 4 escargots se sont accouplés (2 par 2 …) dans le bac d’isolement des pots aussitôt après la ponte (un accouplement se voit en bas de la photo 4). Et je garantis que je ne mets pas de viagra dans leur alimentation!
L’élevage 2017 se présente donc plutôt bien. Reste à voir quelle sera la qualité des pontes, la majorité des premières étant issues d’escargots de l’élevage 2016. Des « grossesses nerveuses » sont soupçonnées, car certains escargots ont terminé leur ponte sans reboucher leur trou de ponte (ce qu’ils font habituellement avec un excrément) et il semble ne rien y avoir au fond du trou. Il est possible également que ces escargots aient été dérangés par d’autre et n’aient pas pondu ou ont interrompu leur ponte.
02/01 Escargots, la saison 2 débute
Après une première saison assez bien réussie, la 2ème saison a débuté le 22 décembre avec le réveil des reproducteurs placés en hibernation.
3 lots de reproducteurs
3 lots de reproducteurs sont utilisés:
– un lot de « sauvages » comprenant 28 escargots d’origine bretonne et 61 d’origine périgourdine
– un lot de « domestiques » précoces (85 escargots) issus de la tête de lot (juillet) de l’élevage 2016
– un lot de « domestiques » tardifs (137 escargots) prélevés dans la production d’août à septembre 2016.
Les taux de mortalité pendant la période d’hibernation ont été de :
– 6,6% pour les domestiques précoces (5 mois d’hibernation),
– 3,3% pour les domestiques tardifs (3 à 4 mois d’hibernation)
– 3,4% pour les bretons (3,5 mois d’hibernation)
– 15% pour les périgourdins (4 mois d’hibernation). A noter que ces reproducteurs ont été prélevés dans le milieu naturel après une longue période de sècheresse, ce qui peut expliquer que n’ayant pas eu le temps de reconstituer leurs réserves ils ont subi une mortalité plus importante.
Un système d’élevage revu
Afin de pouvoir suivre les performances de reproduction des 3 lots, le système d’élevage des reproducteurs a été revu. Chaque lot est élevé dans dans une boite de reproduction (L60xl32xh25cm) en polystyrène expansé (photo). Les sauvages sont marqués différemment pour les distinguer.
La photopériode est de 17 jour – 7h nuit et la température de 20° le jour et 17° la nuit.
L’isolation du local a été complétée pour réduire le coût en électricité.
L’aliment habituellement utilisé est enrichi à 5% avec de l’huile de tournesol pour augmenter sa densité énergétique.