Après une saison 2019 assez décevante, mon élevage d’escargots a redémarré en ce début d’année.
Une saison d’élevage 2019 décevante
En 2019 j’ai introduit des escargots des Pyrénées pour tenter d’accroître la diversité génétique de mon cheptel. En effet, cela faisait 4 saisons que j’utilisais la même origine, et je notais quelques signes avant coureurs de dégradation des performances zootechniques notamment une diminution significative (près de 10%) du nombre d’oeufs par pontes (voir l’article). Malheureusement, la reproduction des escargots pyrénéens ne s’est pas bien passée, et il est difficile de déterminer dans quelle mesure ils ont contribué à la création du stock de reproducteurs de cette saison.
De plus deux événements particuliers ont marqué la saison :
- les escargots se sont brutalement initiés au nudisme : une proportion faible mais pas négligeable d’entre eux se sont mis à perdre leur coquille, et bien sûr leur survie en état de limace a été sérieusement compromise.
- fin septembre, au retour du Vietnam (voir les albums photos du voyage) j’ai retrouvé 100% des escargots morts, la coquille partiellement percée. Un prédateur (ou plusieurs), non identifié, est venu faire ses courses. Et il avait un bon appétit, il restait en effet près de 3000 escargots parvenus quasiment tous au stade adulte.