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Ballades naturalistes : les dentelles de Montmirail

Un nouvel album photo est consacré à une ballade particulièrement décoiffante (le Mistral soufflait fort) au cœur du Vaucluse, dans un massif calcaire hérissé de falaises impressionnantes : les dentelles de Montmirail (voir les autres albums ballades naturalistes)

Trois barres rocheuses parallèles

Dentelles de Montmirail
Dentelles de Montmirail

Soumis à une intense érosion liée à l’hétérogénéité de sa nature sédimentaires et au Mistral (érosion éolienne), le massif calcaire d’origine a progressivement évolué en 3 lignes parallèles de crêtes souvent constituées de dalles parfois quasi verticales. Les chemins de randonnée qui donnent accès au site serpentent entre ces trois lignes de crêtes, dévoilant tour à tour un paysage totalement minéral, une végétation de garrigue et des paysages de vallées et de  terrasses aménagées par l’homme. Du haut des crêtes, on a une vue très large sur les vallées environnantes vers Vaison la Romaine ou Carpentras et sur le Mont Ventoux.

Les falaises du massif sont très appréciées des varappeurs, nombreux à être suspendus dans le vide lors de notre balade.

 

Les dentelles de Montmirail : un paysage façonné l’érosion, mais aussi par l’homme

Parcelle de vigne entre les dentelles de montmirail
Parcelle de vigne

L’érosion n’est pas la seule cause qui a modelé le paysage, l’homme y a mis également sa patte. Les fonds de vallées entre les chaînes de montagne et les terrasses (appelées localement « restanques » aménagées sur les pentes sont colonisées par la culture de la vigne, la zone appartenant au vignoble des côtes du Rhône. La culture en terrasse est une très ancienne pratique agricole sur le bassin méditerranéen, et elle crée en règle générale des paysages particulièrement harmonieux.

Un mistral à décorner un bœuf pas très favorable à la macrophotographie

Ascalaphe commun
Ascalaphe commun

La zone est réputée pour sa flore et pour sa faune, notamment les insectes. Mais concernant ces derniers, le fort mistral qui soufflait lors de notre ballade les a certainement cloués au sol et rendus invisibles. Seul un ascalaphe commun (Libelloides longicornis) a bien voulu prendre la pose devant nos objectifs. Malgré son allure de papillon, cet insecte appartient à la même famille que les libellule, comme l’indique d’ailleurs son nom latin.

 

 

 

 

En savoir plus sur les dentelles de Montmirail (Wikipedia)